En vigueur depuis le 1er janvier 2017, la loi travail, dite El Khomri, modifie le suivi médical des salariés, depuis la visite d’embauche jusqu’aux cas d’inaptitude au travail, en passant par les visites de reprise après un long arrêt médical. « Dans un contexte où l’on trouve de moins en moins de médecins du travail, la prévention vaut mieux que la surveillance », explique en préambule Antoine Montant, directeur du département conseil droit social au cabinet Fiducial Sofiral. L’esprit de la loi est de créer un suivi médical qui se veut désormais « individualisé » selon le poste occupé et les ­particularités du salarié.

Fabrice Michelier – business.lesechos.fr